
Situation géographique
Située en Nouvelle Aquitaine, au nord du département de la Dordogne, en Périgord vert, la commune de Saint-Saud-Lacoussière se trouve dans le Parc naturel régional Périgord-Limousin. Avec ses 60 km2 de superficie, elle est une des plus étendue du département. Situé dans l’arrondissement de Nontron, Saint-Saud-Lacoussière se trouve à une soixantaine de kilomètres de Périgueux, Limoges et Angoulême. Son territoire est arrosé du nord-est à l’ouest par la Dronne, rivière sauvage sur cette partie de territoire et principal affluent de l’Isle.
Vers 1792 la commune a porté pendant une courte période le nom de la Coussière-sur-Dronne.
Démographie
Au début du XXe siècle, elle compte 2800 habitants, pour 1600 en 1954 et 840 aujourd’hui.
En effet, les années de l’après-guerre sont marquées par l’inexorable chute de la population qui, comme ailleurs, rejoint les villes, Périgueux, Limoges et puis Paris. Mais une notable immigration néerlandaise et belge puis anglaise s’effectue. Cette population apporte un regain de vie à nombre de villages.
Terre d’élevage
La trentaine d’exploitations dynamiques tenues par de jeunes agriculteurs a retrouvé la tradition de l’élevage et produit une spécialité de haute valeur, la viande de veau de lait élevé « sous la mère ». Chaque année, le premier dimanche d’octobre la fête du cèpe et du veau sous la mère attire, par la qualité des dégustations qu’elle offre, près de 2000 personnes.
Vie économique
Il est à noter que Saint-Saud-Lacoussière est doté de nombreux artisans représentant tous les corps de métiers. Tous les commerces sont distribués dans le bourg où on peut trouver aussi divers services : boulanger, boucher, supérette pratiquant le drive et les livraisons à domicile, conserverie de cèpes label Périgord et atelier de découpe de viande, pharmacie, bar-tabac-presse, coiffeur, quincaillerie-station-service, agence postale, cabinet médical avec médecin, infirmières, kinésithérapeute sur rendez-vous, et même ambulance.
Une hostellerie et un hôtel-restaurant sont présents, auxquels s’ajoutent un restaurant situé à proximité du grand étang avec également près de la plage, un snack. Enfin, chaque vendredi matin, sous la halle du village, se tient un marché, qui devient une fois par mois, durant la saison estivale, un marché fermier.
La bibliothèque, située sous la mairie, est ouverte chaque lundi de 14 h 30 à 17 h.
L’hébergement n’est pas en reste car la commune offre environ 300 lits à travers l’hôtellerie, les gîtes, les chambres d’hôtes, …
Tourisme et espaces naturels
Côté tourisme, le promeneur, avide d’espace et de nature vraie, peut, à 1 km du bourg, se plonger dans l’atmosphère magique du Trou de Philippou, en se glissant sous les ombrages qui bordent les berges de la Dronne et admirer l’eau de cette rivière sauvage bondissant sur les rochers. Inlassablement, il reviendra sur le site pour y retrouver ce qu’il n’a rencontré nulle part ailleurs : la sérénité d’un lieu naturel et préservé que la main de l’homme n’a pas encore dérangé. Il poursuivra son excursion plus loin, vers l’arboretum de Montagnac, où il s’étourdira par la découverte de centaine d’essences différentes et se mettra à voyager à travers le monde en parcourant les panneaux signalant l’identité de chaque espèce, revenant quelques pas en arrière pour admirer la floraison d’un arbre ou caresser l’écorce d’un autre. Et, l’aventure étant prometteuse, de l’arboretum de Montagnac, il poussera son périple jusqu’au Saut du Chalard, en passant par le village de Larret. Là, il rejoindra à nouveau la Dronne, dans un détour. Elle, intrépide et joueuse. Lui, sous le charme. Par la même occasion, il pourra dénicher sous la verdure les peintures de Rapeau, originales et fondues dans le décor.
Si notre promeneur n’est pas aussi aventureux, après avoir quitté le Trou de Phiippou, il reviendra dans le bourg et empruntera le circuit de la boucle du Vieux Tacot pour aller voir le boviduc qui longe le ruisseau de la Malincourie. Jolie promenade qu’il faut poursuivre jusqu’au hameau de Pierres blanches et tant qu’à faire jusqu’au village de Maziéras pour descendre ensuite à l’ancien moulin de Maziéras où il pourra, si le cœur lui en dit, acheter une bière fraîche à la brasserie artisanale qui s’y trouve.
Cependant, si la chaleur de l’été insiste pour s’installer et de ce fait épuise les corps, alors il vaut mieux se diriger vers le grand étang qui offre l’ombre fraîche de ses arbres, la douceur du sable de sa plage, ses tables de pique-nique, son aire de jeux, son terrain de beach-volley et sa table de ping-pong. Sans oublier, si l’on est samedi ou dimanche de juillet, les sports de glisse proposés par le Ski-Club Périgord vert, ou le babyski pour les plus jeunes. Enfin, tous les jours, on peut s’offrir une virée en paddle. Le snack « Au petit creux de l’étang » se charge de gérer ce loisir.
5 Géocaches sont réparties sur le territoire de la commune : deux sont situées dans le bourg, les trois autres sont réparties sur trois sites naturels différents (l’arboretum, la boucle du Vieux Tacot et le grand étang).
Mais un séjour ne peut s’écouler sans emprunter les chemins de randonnée du territoire. A Saint-Saud-Lacoussière, ils sont de distances et de niveaux différents. Le tracé de ces circuits sont consultables sur le site de la mairie (www.saint-saud.fr)
Aux alentours
Les villages les plus proches offrent aussi quelques activités :
-le golf de Champs-Romain, situé à 3 km de Saint-Saud-Lacoussière ;
– le barrage de Miallet ceinturé par un sentier de 9 km offrant un parcours pédagogique jalonné de panneaux ludiques (à 9 km) ;
– le château fort de Montbrun, sur la commune de Dournazac (87) (à 15 km) ;
– le château de Puyguilhem près de Villars (à 17 km) ;
– l’abbaye cistercienne Notre-Dame de Boschaud à Villars (environ 17 km), propriété de l’Etat et classée Monument historique, dont les ruines reçoivent fréquemment des concerts et permettent aussi aux photographes amateurs de réaliser de superbes prises de vues.
– la remarquable grotte de Villars (à 15 km).
– etc.